Le 1er novembre, Miriam Mazou a participé à la Dispute sur la Presse, au Palais de Rumine à Lausanne. Il s’agissait d’un procès fictif dans lequel Miriam Mazou défendait la presse, incarnée par Philippe Revaz, journaliste à la RTS.
Sur le banc des accusés, la Presse a dû se justifier: est-elle encore indépendante ? Respecte-t-elle ses devoirs ou s’est-elle perdue dans ses dérives? Est-elle toujours ce contre-pouvoir indispensable? À l’issue de l’instruction, des plaidoiries et des dernières paroles de la prévenue, le public – qui a fait fonction de jury – a rendu son verdict. Et la presse a été acquittée.
Ont aussi particié à ce procès fictif les experts Myret Zaki et Bertil Cottier, et les témoins Isabelle Falconnier, Laure Lugon Zugravu, Ariane Dayer et Olivier Feller. Ce procès fictif était présidé par Laurent Moreillon, et le rôle du Procureur tenu par David Raedler. Cette Dispute, sous la forme d’une audience simulée, qui a attiré quelques 400 spectateurs, fut un franc succès.
Grand bravo aux organisateurs, et en particulier à Yves Burnand, Chantal Ebongué, Belen Sampayo, et Samuel de Vargas. Rien n’aurait été possible sans eux. Et rien de tout cela n’aurait existé sans Charles Kleiber, l’initiateur des Disputes, qui nous a quitté en début d’année.
Photographe: Gabrielle Lechevallier.